Bonjour Goundo, pouvez-vous nous dire ce qui vous a amené à la Mission Locale? Quel est votre parcours?
Je suis venue à la Mission Locale en 2016 sur les conseils de ma sœur qui était suivie. A cette époque j’étais perdue : je venais d’arrêter la formation de “moniteur éducateur” que j’avais intégrée 6 mois auparavant.
Avant ça en 2015, j’ai obtenu un Bac pro Services de Proximité et Vie Locale.
En quoi la Mission Locale vous a aidé?
Quand je suis arrivée à la Mission Locale, je souhaitais travailler dans le milieu aéroportuaire et devenir hôtesse de l’air. Mon projet n’était tout de même pas très clair, j’étais vraiment perdue.
Avec ma conseillère Nathalie, nous avons décidé de travailler sur mon orientation. J’ai eu des rendez-vous réguliers et à la fin de ce parcours d’orientation en juillet 2017, j’ai souhaité devenir réceptionniste en hôtellerie.
En parallèle, j’ai trouvé un emploi en tant qu’animatrice périscolaire pour l’année scolaire 2016 – 2017. Cela m’a permis d’économiser pour passer mon permis de conduire.
J’ai essayé de trouver des stages pour confirmer mon projet de réceptionniste, mais je n’en ai trouvé aucun. Comme je ne parlais pas suffisamment bien anglais, Nathalie m’a orienté vers le dispositif ERASMUS+ en novembre 2017.
Je suis partie 3 mois à Eastbourne en Angleterre en immersion totale
avec d’autres jeunes : j’étais hébergée chez une personne âgée et je travaillais dans un “Charity Shop”. C’est l’équivalent d’Emmaüs en France.
Cette expérience a été très enrichissante autant sur le point de vue professionnel que personnel.
Quand je suis rentrée d’Angleterre, je me suis rendue compte que je ne voulais pas forcément devenir réceptionniste.
J’étais de nouveau perdue car cela n’était pas vraiment un métier coup de cœur.
Je suis donc retournée voir Nathalie, pour lui annoncer que je souhaitais
à nouveau changer de projet : je voulais maintenant tester le métier de secrétaire médicale. Il n’y avait pas forcément de rapport avec les métiers choisis auparavant mais je me suis dit que cela pouvait m’intéresser.
Je m’étais documenté sur internet.
Nathalie m’a orienté sur les ateliers emploi de la Mission Locale pour faire mon CV et ma Lettre de motivation; c’est là que j’ai rencontré Sabrine et Elodie, les conseillères emploi. Mon premier objectif était de refaire mes outils pour trouver une école en alternance. J’ai rapidement trouvé l’école mais je n’ai pas trouvé d’employeur. J’étais un peu découragée.
Un jour, j’ai reçu un appel de Sabrine qui m’annonçait que l’association ADOC 94 cherchait une secrétaire médicale pour un remplacement en congé maternité.
Je lui ai tout de suite donné mon feu vert pour envoyer ma candidature.
J’ai passé l’entretien et j’ai senti que les personnes qui me recevaient, étaient intéressées par mes arguments, c’était différent des expériences d’entretien que j’avais eues auparavant. Le lundi suivant, on m’a rappelé pour me dire que j’étais retenue! J’ai commencé à travailler le 3 octobre 2018.
Qu’est-ce que vous faîtes aujourd’hui? Quels sont vos projets futurs?
Je travaille toujours en tant que secrétaire médicale pour l’association ADOC 94. Le remplacement en congé maternité s’est prolongé puis transformé en CDI depuis le mois de juin 2019. Tout se passe très bien, je suis très contente.
Trouver un emploi, être en CDI m’a permis d’être autonome financièrement,
de quitter le foyer familial, d’avoir mon propre logement, ma voiture etc…
Par la suite, si c’est possible j’aimerais pouvoir évoluer dans le même domaine, que ce soit médical ou social, mais changer de poste, évoluer par exemple en tant qu’assistante de direction. Pour cela, je vais devoir reprendre mes études, et passer un BTS.
Si vous aviez un message à faire passer aux jeunes qui viennent à la Mission Locale, quel serait-il?
Je voudrais leur dire de s’accrocher, que même s’ils sont indécis, les conseillers de la Mission Locale sont là pour les écouter, les accompagner.
Il ne faut pas forcément écouter ce qu’on dit en dehors de la Mission Locale.
Il faut être patient et déterminé!